GUERRE d' ALGÉRIE, GUERRE d' INDÉPENDANCE
Paroles d’humanité Ed. L'Harmattan
Comment avons nous fait ce livre ?
Un lecteur donne son point de vue:
Le 5 novembre 2013
Aux auteurs de « Guerre
d'Algérie,guerre d'indépendance » L'Harmattan – 2012
Messieurs,
Je viens de lire votre livre et
vous devez être remerciés par tous ceux qui en eux cultivent la paix et
essaient de faire partager et transmettre cette culture de la paix.
Quelle tristesse de penser que,
sans la défaite de Napoléon III, peut-être n'y aurait-il jamais eu cette haine
accumulée et qui créa les conditions pour la révolte. Il m'a fallu arriver à 50
ans pour apprendre que Napoléon III avait pris position en faveur des
saints-simoniens qui prônaient l'apport des connaissances scientifiques de
l'Europe et donc de la France
vers l'Algérie, mais aussi refusaient la prise des terres des indigènes par les
européens qui venaient pour s'y installer.
Quelle tristesse de constater
l'incapacité de la France
d'écouter les intellectuels algériens francophones et qui revendiquaient une
reconnaissance, un respect, l'égalité des droits pour l'indigène maintenu dans
un statut d'infériorité. C'était ouvrir la porte à la révolte, à la violence.
Quelle tristesse que les
objectifs dans la lutte armée furent des actes barbares envers des victimes
innocentes et non des attaques vers des centres
du pouvoir colonialiste. Il fallait l'horreur, cette horreur qui était
admise (comme elle continue d'être utilisée partout dans le monde et en
Algérie) pour servir la cause considérée comme juste. Mais l'horreur appelle
l'horreur, la haine appelle la haine etc...
Quelle tristesse de voir tant de
personnes, tant de jeunes, pris en otage par un camp ou l'autre,et parfois par
les deux : appelés du contingent,enrôlés des groupes rebelles,harkis et
supplétifs quand ce n'était pas les enfants, les femmes,les vieillards.
Tous les témoignages et récits
montrent bien la complexité des situations,le vécu intime qui fait que
« l' otage » de ce conflit ne peut ensuite parler de ses peurs,
de ses hontes, et votre livre leur a libéré la parole en leur faisant prendre
conscience qu'ils étaient « victimes ». Il est vrai qu'on peut
regretter l'absence de récit sur « l'intime » de fellhagas. Il est,je
crois,difficile pour ces derniers de parler librement de leur histoire, comme
pour l'ancien appelé de France.
Je ne sais pas si dans le
fascicule joint[1]
mes réflexions peuvent apporter quelque chose à vos actions en faveur de la
fraternité et de la paix. A vous de voir. Je précise que l'histoire
« Sarajevo,mon amour » est totalement vraie.
En toute amitié,
Michel
[1] Un document accompagnait cette lettre.
L'auteur relate ses participations aux convois humanitaires en1993 en Bosnie.
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Des HARKIS envoyés à la mort. Un crime d'état VOIR
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Autre livre à lire
La maquisarde
« C’est
ma mère. Je la regarde sans mots. De sa vie, de ses quinze ans en
Kabylie, je sais peu de choses. Presque rien. Ma mère était paysanne,
elle cueillait des olives, elle surveillait les moutons. Elle dormait
sur la terre battue et ne connaissait ni l’école, ni la liberté.
Longtemps je n’ai pas osé la questionner. Puis j’ai enquêté, je suis
partie en Algérie. J’ai découvert que ma mère, timide et discrète, était
une héroïne. Qu’elle avait connu, si jeune, le maquis, la résistance,
la fuite, le camp. Sans doute la torture et la violence des hommes. J’ai
compris aussi qu’elle avait aimé la fraternité et la vraie liberté... »
Aux éditions Grasset 197 pages 17€
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La Littérature Algérienne par O. Balvet
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Sur les traces du père
Un livre plein de sensibilité et de véritè

Lorsqu’il a entrepris ce récit, l’auteur ne savait pas ce qu’il allait trouver au bout du chemin. Un chemin bordé de larmes, de révélations bouleversantes, mais balisé par une étonnante chaîne algérienne de solidarité. A la veille du 60ème anniversaire d’un conflit resté traumatisant, ce récit fascinant veut être un message de réconciliation et de paix de part et d’autre de la Méditerranée.
L’AUTEUR
Jean-Claude Escaffit a été journaliste à La Croix et à La Vie, et a régulièrement collaboré à diverses chaînes de télévision. Il a réalisé au Jour du Seigneur-France 2 un film documentaire sur Pierre Claverie, l’évêque d’Oran assassiné en 1996. Et a publié au Seuil « Histoire de Taizé ».
Un premier roman passionnant.
Confronté au brutal suicide de son père, Alex va se mettre en tête de comprendre les raisons qui ont poussé le vieil homme à commettre l’irréparable. Une mystérieuse lettre en provenance d’Algérie, arrivée quelques jours avant sa mort, éveille sa curiosité l’incite à explorer cette piste, celle de son père mobilisé au sud de Tébessa en 1959. Là-bas, il découvrira une culture fascinante, des paysages grandioses et Kahina – l’auteure de la fameuse lettre –, mais aussi les affres de la guerre qui ont tôt fait de transformer les héros en bourreaux.
Divorcé, père en mal de reconnaissance, Alex a besoin de connaitre la
vérité sur son aïeul pour devenir le pilier qu’il souhaite être pour
son fils et faire éclater la chape de plomb qui écrase leur famille.
"J'étais prêtre et ne suis plus chrétien"
Par Charles Condamines Editions l'Harmattan VOIR
Le témoignage de Ch. Condamines concernant son séjour algérien est dans la rubrique "Témoignage français "
pour le lire on peut également cliquer ICI
Une saga familiale dans la tourmente de la guerre d'Algérie
Un livre passionnant .
Publié aux Éditions "STOCK"
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